Conseil départemental des Bouches-du-Rhône

Berre-l'Etang

Le canton est un découpage territorial comprenant plusieurs communes, qui sert à l’élection des Conseillers départementaux. Le département des Bouches-du-Rhône, composé de 119 communes, est divisé en 29 cantons. Afin de garantir une parité entre les hommes et les femmes, les habitants élisent dans chacun d'eux un binôme paritaire au scrutin uninominal majoritaire à 2 tours. Les 58 élus à l’issu du scrutin forment le Conseil départemental, ils sont nommés « conseillers départementaux ».

Les conseillers départementaux

Mme Julie ARIAS & M. Yannick GUERIN

Berre l’Etang

66 964 habitants / 52 842 électeurs

Les communes :

- Berre-l'Étang
- Cornillon-Confoux
- Coudoux
- La Fare-les-Oliviers
- Lançon-Provence
- Rognac
- Saint-Chamas
- Velaux
- Ventabren

Les réalisations du Département dans votre canton

RECRÉER DU LIEN SOCIAL À CORNILLON-CONFOUX

Le miel, le safran et l’huile d’olive : Cornillon-Confoux est réputé pour ses produits de qualité. Ce village situé au coeur des Bouchesdu- Rhône possédait une seule épicerie, “Lou printemps”, vouée malheureusement à disparaître, faute de repreneur. La commune s’est fixé comme objectif de ne pas laisser dépérir son village et la présence d’une offre commerciale de proximité assure un lien entre les habitants.

La commune souhaite, avec l’aide du Département, acheter le fonds de commerce, situé juste à côté de l’école, pour attirer à la fois les parents et leurs enfants, mais aussi les promeneurs et les touristes qui pourraient y trouver des produits d’épicerie fine. Le lien social passe aussi par des activités à partager.

La commune souhaite ainsi créer une grande Maison des associations de 250 m² à la sortie du village, face aux terrains de tennis existants.

PORT-SAINT-LOUIS-DU-RHÔNE, À FOND LE SPORT !

Située à quelques kilomètres de la mer, dotée d’un environnement naturel favorable et de la base nautique de l’anse de Carteau, la commune de Port-Saint-Louis-du-Rhône a cependant grand besoin d’équipements sportifs pour que la natation soit enseignée aux élèves scolarisés.

“Notre municipalité a lancé un vaste programme de construction pour pallier le manque de structures sportives adaptées, explique le Maire de Port-Saint-Louis-du-Rhône, Martial Alvarez. Dotée d’une piscine éducative, notre commune sera enfin en mesure d’apprendre à nager à nos enfants qui grandissent entre le Rhône et la mer.”

Jusqu’à présent, elle utilisait les piscines des communes voisines, ce qui l’obligeait à assurer les transports en car scolaire des élèves concernés. Perte de temps, coûts de fonctionnement non négligeables pour ses finances, manque d’autonomie : “En adossant notre plaine sportive au nouveau collège construit par le Département, nous participons ensemble à créer des conditions optimales autant pour nos collégiens que pour nos concitoyens.”

Un équipement de qualité

La construction de cette piscine est donc prévue sur un terrain appartenant à la municipalité d’environ 7 000 m² au coeur de la plaine sportive, à proximité de nombreux établissements scolaires. L’équipement se composera d’un bassin sportif de 25 mètres avec 4 lignes d’eau de profondeur progressive, un bassin ludique pour les bébés nageurs ou pour des cours d’aquagym.

Par ailleurs, si le sport est au coeur de la politique municipale, il nécessite des moyens pour les clubs et les associations. Pour pallier la vétusté d’un certain nombre de locaux, Martial Alvarez prévoit la réalisation de salles sportives, la reconstruction du gymnase Barel et la livraison du futur collège Robespierre avec ses installations sportives.

Le Département s’engage aux côtés de Port-Saint-Louis du-Rhône pour la réalisation de cet équipement sportif attendu.


ROGNAC : VILLE SPORTIVE !

Le sport, c’est toute l’année et partout en Provence. La preuve à Rognac, qui grâce au vote d’un nouveau Contrat départemental de développement et d’aménagement, va accélérer le mouvement côté équipements.

L’aménagement du parc du quartier des Frégates va consister en la création d’un parcours santé, à l’installation d’un nouveau mobilier urbain et des équipements sportifs, avec la sécurisation des accès à la pinède. Autres travaux d’importance, ceux de la salle de boxe au Cosec : le club compte en effet 140 licenciés et accueille chaque année une soixantaine d’enfants. La salle de 400 m², vétuste, a besoin de nouveaux vestiaires, de bureaux et d’un espace de stockage de matériel.

Autre sport, l’athlétisme : le club AS Rognac et ses 142 adhérents ont besoin d’une nouvelle piste. Ce sera chose faite avec l’installation de véritables aires de lancer et de saut, avec une nouvelle piste de 200 mètres et la construction d’un plateau sportif couvert pour les sports collectifs.

Le tennis est également très pratiqué. La commune prévoit donc sur le site du complexe sportif situé avenue de la Plantade, la réalisation d’un court de tennis supplémentaire et d’un mur d’entraînement.

Autres grands travaux prévus, la création d’un centre de supervision urbaine qui s’intégrera dans le projet de construction d’une nouvelle gendarmerie dans le quartier de la “Tête noire”. Les locaux de 150 m² seront dotés d’une salle de réception des appels et d’une salle de commandement et de décision.

Enfin, place aux enfants avec la réhabilitation du centre aéré La Plantade et la construction d’une école maternelle au groupe scolaire G. Kraemer. Au total, pour l’ensemble de ces projets, le Département alloue à la commune de Rognac une subvention de 3,58 millions d’euros au titre de la tranche 2017 de ce contrat 2017-2019.


L’ÉGLISE SAINT-LÉGER À SAINT-CHAMAS N’EST PLUS EN PÉRIL

La commune de Saint-Chamas a sollicité une aide exceptionnelle afin de financer les travaux de l’église paroissiale Saint-Léger. Ce monument, dont la façade est un joyau de style baroque provençal, fut construit de 1660 à 1668 par l’architecte aixois Pierre Pavillon sur un sol de nature instable.

Le clocher, bâti sur pilotis, et achevé en 1740, présente aujourd’hui des points de faiblesse au niveau des fondations et des élévations, créant un déséquilibre qui menace la stabilité de l’ensemble. Des travaux de consolidation générale de l’édifice doivent être réalisés avec la pose de micro-pieux et de tirants.

Par ailleurs, les façades, encrassées et altérées par la colonisation de volatiles, vont être restaurées : calfeutrement des fissures, réouverture des baies, remplacement des éléments manquants ou altérés (corniches, arc des baies, pierres d’angles,...), réagréage des pierres sous corniche, piquage et nettoyage des enduits. À l’intérieur du clocher, les voûtes seront restaurées et l’escalier reconstruit dans sa totalité. Les vitraux seront également rénovés et remis en plomb.

Des dispositifs anti-pigeons par fils électriques seront installés pour éloigner les volatiles. Le Département participera à hauteur de 50 %, soit une aide de plus de 515 000 €.