Le 25 mars, jour symbolique de la fête de l’Annonciation, Martine Vassal, présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, a posé la première pierre des travaux de restauration de Notre-Dame-de-la-Garde. Ce geste marque le début d’un chantier ambitieux pour redonner à ce monument emblématique de Marseille tout son éclat.
Symbole intemporel de Marseille, Notre-Dame-de-la-Garde veille sur la ville depuis plus de 160 ans. Aujourd’hui, cet édifice emblématique fait l’objet d’une restauration ambitieuse, soutenue activement par le Département et la Métropole, dans le cadre d’une politique globale de préservation du patrimoine cultuel. Mardi 25 mars, la Présidente du Conseil départemental a posé la première pierre d’un chantier historique, en présence notamment du cardinal Jean-Marc Aveline, Archevêque de Marseille.
30 000 feuilles d’or de 23 carats
Le chantier de Notre-Dame-de-la-Garde, incarne pleinement cette volonté de préservation du patrimoine. Cette opération de restauration concerne principalement le campanile et la statue de la Vierge à l’Enfant dont la dernière campagne de réfection date de1989. Les travaux portent notamment sur la pierre du piédestal, la charpente métallique et la sculpture en cuivre de la statue, son anticorrosion et la dorure de protection finale. La dorure nécessitera environ 30 000 feuilles d’or de qualité 23,5 carats.
Pour Olivier Spinosa, recteur de la basilique, cet effort collectif est porteur de sens : « Grâce aux efforts conjugués du diocèse, des collectivités, du Département, de la Métropole et de toutes celles et ceux qui contribuent par leur générosité, nous redonnons à notre emblème sa splendeur d’origine. »
Un héritage patrimonial précieux
Soutenir la restauration des édifices cultuels, c’est avant tout préserver des repères historiques, culturels et sentimentaux qui dépassent leur fonction religieuse. « Rénover les édifices cultuels, ce n’est pas trahir le principe de laïcité. C’est permettre aux habitants de se réapproprier un lieu qui raconte leur histoire, qui fait partie de leur vie, indépendamment de son usage religieux. C’est un héritage que nous laissons aux générations futures », précise Martine Vassal.
Au-delà de leur dimension spirituelle, ces lieux contribuent à l’attractivité touristique du territoire et soutiennent l’économie locale. Notre-Dame-de-la-Garde, avec ses 2,3 millions de visiteurs annuels, illustre cet enjeu économique et culturel majeur.
Le Département au chevet des églises
Depuis 2015, le Département et la Métropole se sont engagés dans un vaste Plan pour la rénovation du patrimoine. Ce programme vise à sauvegarder et mettre en valeur les édifices cultuels.
Martine Vassal explique l’importance de cet engagement : « Les églises font partie de la richesse de notre culture, ce sont de véritables joyaux de notre patrimoine. Les sauvegarder et les mettre en lumière est absolument essentiel pour préserver notre identité collective. »
À ce jour, le Département a investi plus de 17,4 millions d’euros pour rénover et sécuriser une vingtaine d’églises marseillaises telles que Sainte-Marthe, Saint-Michel, Saint-Charles ou Saint-Joseph, et 13,7 millions d’euros supplémentaires pour les édifices des autres communes du territoire.