Des décors uniques en France
La “Maison de la Harpiste”, dont le nom est inspiré par l’une des figures représentées sur ses murs, a déjà livré nombre de ses secrets. Ses pans exceptionnels de peintures murales et les milliers de fragments décoratifs découverts lors des campagnes de fouilles archéologiques sur le site arlésien de la Verrerie ont révélé un trésor insoupçonné : la présence d’une riche villa romaine, datée de 70- 50 avant notre ère.
Cette maison romaine luxueuse aux peintures de deuxième style pompéien construite par des artisans venus d’Italie n’a pas fini de révéler ses trésors que les spécialistes continuent d’exploiter. Déposées et conservées au Musée départemental Arles antique, les peintures murales a fresco (sur une hauteur de 1 mètre et une longueur de 4,6 mètres) témoignent de la richesse du propriétaire.
Ces fragments vont désormais être passés au peigne fin sous la direction d’un spécialiste de l’Inrap* qui, avec deux archéologues du musée, va reconstituer le puzzle fantastique que constituent ces décors uniques en France. Le musée accueillera l'étude de ces fresques au printemps prochain et proposera des visites immersives à compter du mois de mai.
Un travail de longue haleine va commencer en avril et s’étaler jusqu’en 2023. Les restaurateurs prendront ensuite le relais pour intégrer dans les collections du musée la restitution de deux pièces de la “Maison de la Harpiste”, offrant à découvrir l’ensemble de peintures murales du Ier siècle av. J-C. le plus complet connu en France.
*Institut national de recherches archéologiques préventives