Le Département, premier ambassadeur du don d’organes en France
En France, la loi sur le don d’organes est régie par un principe de « consentement présumé » : chaque personne qui n’a pas exprimé, de son vivant, son refus de donner un organe est considérée comme un donneur potentiel.
En 2024, 80% des Français se disaient favorables au don de leurs organes. Pourtant, seuls 47% en ont discuté avec leurs proches et ce manque de communication génère un taux d’opposition de 36% au niveau national. Et Marseille fait figure de mauvaise élève avec un taux d’opposition supérieur à 50%.
Vous êtes donneur ? Parlez-en à vos proches !
En France, l’écart entre le nombre de personnes en attente d’un greffon (29 000) et le nombre de personnes greffées chaque année (6034) ne cesse de se creuser.
Face à cette situation, la collectivité a décidé de se mobiliser aux côtés du collectif Greffes + en devenant ambassadrice du don d’organes, une première pour un Département (lire encadré).
En diffusant des messages de sensibilisation à l’échelle de tout le territoire des Bouches-du-Rhône, le Département entend amener les discussions autour du don d’organes au cœur des familles pour favoriser le nombre de transplantations.
Une signature très symbolique avec Greffes +
Le 19 juin 2025, Martine Vassal, Présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, a acté cet engagement fort en signant une charte avec le collectif Greffes + et l’association Espoir 13, faisant des Bouches-du-Rhône le premier Département de France à devenir ambassadeur du don d’organes. Le dispositif, qui permet de promouvoir le don d’organes auprès du grand public, était jusque-là réservé aux communes.
