Santé : Papillomavirus : le Département des Bouches-du-Rhône lance un appel à la vaccination
Le Papillomavirus (HPV) est une infection sexuellement transmissible parmi les plus fréquentes. Chaque année en France, 6 300 nouveaux cas de cancers sont causés par les papillomavirus. Selon l’Institut National du Cancer, 100 % des cancers du col de l’utérus sont dus aux infections liées au HPV et plus de 25 % des cancers provoqués par les HPV surviennent chez les hommes. Ces maladies concernent néanmoins majoritairement les femmes avec 4 580 nouveaux cas de cancers par an dont 2 917 cancers du col de l’utérus.
Depuis septembre, le Département des Bouches-du-Rhône participe à une campagne de vaccination anti-papillomavirus initiée par le Ministère de la Santé, en direction des collégiens de 5ème. Cette campagne vise à améliorer la couverture vaccinale des filles et des garçons entre 11 et 14 ans. Les équipes du Département travaillent avec plus de 10 communautés pluri-professionnelles territoriales de santé (CPTS) au sein de 47 collèges, ce qui représente 1/4 des collégiens de 5ème des Bouches-du-Rhône.
Par ailleurs, des actions de sensibilisation sont menées dans les centres de planification et d’éducation familiale (CPEF) du Département, répartis sur tout le territoire, où des professionnels de santé restent à l’écoute pour des consultations médicales, des informations et des conseils personnalisés.
La couverture vaccinale en France est insuffisante et préoccupante d’un point de vue de santé publique. Avec cette campagne, il faut plus que jamais inciter les familles à vacciner leurs enfants, garçons et filles.
La vaccination contre les papillomavirus humains est recommandée chez les adolescents de 11 à 14 ans révolus, avec un rattrapage possible de 15 à 19 ans révolus. Au printemps, la 2e vague de vaccination, suite à la 1ère dose réalisée à l’automne, mobilisera les équipes du territoire.
Le profil de tolérance de ces vaccins repose sur une surveillance de plus de 10 ans avec plus de 300 millions de doses distribuées dans le monde. La large utilisation de ces vaccins au niveau international, ainsi que les études menées dans de nombreux pays, ont confirmé le profil de sécurité des vaccins anti-HPV et n’ont pas mis en évidence d’éléments remettant en cause leur balance bénéfices-risques.